Celle qui fait mouche
Identité : Uzel, Cécile
Premier cri : Fin des années 80
Singularité : Perd des neurones devant son chien
Point fort : Fait très bien le cake aux olives
Point faible : Attire les moustiques
Humour : Douteux
La mouche : Sans chichi, elle fait partie du quotidien, et pourtant ne passe pas inaperçue ! Belle performance pour une si petite bête.
Après un Master en Design, l’appel de l’aventure l’emporte sur la recherche d’un CDI.
Je m’étais toujours imaginé une vie de nomade. C’était une idée fixe. Et pourtant, le jour où une de mes copines a pris son sac à dos, je me suis demandé ce que je faisais encore à Lyon. Alors, j’ai pris le mien.
Pendant presque trois ans, je vadrouille à travers l’Asie et l’Océanie, devenant même planteuse de piment.
Après ces milliers kilomètres parcourus, l’envie de me poser pour de créer des liens durables avec les gens et construire des projets vient me chatouiller. Retour à Lyon.
Pour avoir déjà eu quelques fois le cafard sous les tropiques, je me suis rendu compte que c’est là où je me sens le plus chez moi, même si cette ville n’était pas synonyme d’aventure et d’évasion.
Évidemment, la mort dans l’âme, je renonce à cette incroyable carrière de planteuse de piments.
La créativité y était limitée, et de toute façon, impossible d'en vivre sur un petit balcon en ville.
Alors, comme c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures, je suis revenue vers quelque chose que j’aime : le design... mais en voulant garder ma liberté.
Je crois qu’il faut savoir parfois ne pas se poser de question. Surtout éviter de réfléchir. Surtout éviter de penser aux conséquences. En 30 minutes, je crée ma micro-entreprise.
Avant mon aventure en sac à dos, je faisais du design print.
Le webdesign s’impose pourtant à moi. Non seulement il m’offre un terrain de jeu incroyable pour expérimenter d’autres formes de design, mais en plus c’est portable, flexible. Idéal si l’envie de faire prendre l’air à mon passeport me revient.
Je me lance dans une formation. Je m'habitue aux normes esthétiques du web et j’apprends à coder.
J’adore écrire toutes ces petites lignes. J’aime quand elles sont parfaitement propres. C’est logique. C’est pragmatique. Ça comble cette partie-là de ma personnalité.
Au début, je propose de tout : création d’identités visuelles, mise en page de documents, maquettes et intégration de sites vitrines...
Je fais mon entrée dans la cour des grands. Je m’installe dans un co-working. Tout le monde semble travailler dans le web.
Je papotte, à droite, à gauche. Je découvre que chacun à sa spécificité. En voilà un qui maitrise Php, une autre qui fait de la stratégie, un autre qui est dans le e-commerce. Tous sur la toile, mais chacun avec son fil.
Plus je découvre les métiers autour d’Internet, plus j’ai l’impression d’être dans une bobine emmêlée. Je ne sais pas trop où me situer.
Heureusement, à la Cordée, les co-workeurs ont à cœur de me faire découvrir leur spécificité. Leur générosité m’est d’une aide incroyable.
Pendant les deux premières années d’activité, je voyage à vue. Aucune idée de la destination et encore moins du chemin.
Je rencontre Diane. Elle a pas mal roulé sa bosse dans le Web. A l’époque, elle s’en éloigne pour se consacrer à un autre projet. Afin de se libérer du temps, elle me confie en sous-traitance quelques projets assez simples.
Au bout d’un certain temps, j’atteins un palier dans le développement de mes compétences en code.
En observant les autres freelances, je me rends bien compte que je ne peux pas être du meilleur conseil sur tous les fronts. Chacun sa spécialité.
Je me fais aider par une coach, pour avoir une vision plus claire et définir mes priorités. On s’entend bien. Elle est efficace. Paf, un super partenaire en plus #LaureHook
Je décide de me recentrer sur le webdesign.
Mais, les premiers amours finissent toujours par revenir toquer à la porte. J’aime créer des maquettes web. Mais je suis aussi quelqu’un de très manuel et je suis en manque de je ne sais quoi. Le petit truc que m'apportait le graphisme print, que j'ai beaucoup moins devant mon écran.
Alors je commence la poterie et la broderie. J’occupe mes mains... Au bureau, mon esprit se libère. Mon Jeckyl et mon Mr Hyde intérieur trouvent leur équilibre...
La créativité débridée à la maison, l’efficacité et le pragmatisme au travail.
Je collabore avec d'autres professionnels. Les compétences que j’ai acquises en codes, me permettent, maintenant, de mieux comprendre comment fonctionne l’intégration de mes maquettes.
Ma nouvelle lubie est à présent d’optimiser chacune de mes maquettes pour faciliter le travail des développeurs. En parallèle, je développe mes compétences en UX design. Pour moi, l'UX, c'est la partie humaine qui donne du sens à mon métier. Faire du beau, oui, mais au service du fond.
L'accessibilité et l'écoconception deviennent mes nouveaux sujets de prédilection. En plus d’être alignées avec mes valeurs, ces approches sont parfaites pour concevoir de meilleurs sites web.
Mon activité commence progressivement à mieux refléter la vision que j’en ai. Comme tout le monde, je jongle entre mes ambivalences éthiques et je fais des choix imparfaits. Mais j'essaie toujours de faire de mon mieux.
Persuadée que l’on est meilleur à plusieurs, petit à petit, je constitue mon petit cercle de partenaires. Des gens de confiance, compétents, qui me complètent et permettent de proposer des prestations plus pertinentes et poussées. Et surtout des gens que j’apprécie et avec qui je travaille bien.
Je sais que c’est de la même manière que je veux travailler avec mes clients :
Prendre le temps de se connaitre et de se faire confiance pour développer des projets qui font mouche.
Poke à Anne-Lise Bouchut pour la rédaction de mon contenu !